15 critères qu’on à pas l’habitude de trouver lorsqu’il s’agit de l’analyse fondamentale. Tirés du livre “Actions ordinaires et profits extraordinaires”
Pour ceux qui sont intéressés par l’analyse fondamentale, j’espère que vous apprecierez la lecture autant que moi
Je suis en train de lire ce livre, de Philip Fisher, qui commence à dater un peu mais dont la précision des critères de sélection ne vieillie pas. Des vidéos à venir
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Est-ce que l’entreprise a des produits ou des services représentant un potentiel de marché suffisant pour permettre une croissance significative des ventes pendant plusieurs années au-moins ?
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Le management a-t-il la détermination de continuer à développer des produits ou des procédés de fabrication qui vont augmenter encore plus le potentiel total des ventes une fois que le potentiel de croissance des lignes de produits actuellement les plus intéressantes aura été largement exploité ?
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Quelle est l’efficacité des efforts de recherche et développement de l’entreprise par rapport à sa taille ?
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L’entreprise a-t-elle une organisation des ventes meilleure que la moyenne ?
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L’entreprise dégage-t-elle une marge bénéficiaire suffisante ?
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Que fait l’entreprise pour entretenir ou améliorer ses marges ?
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L’entreprise a-t-elle de très bonnes relations avec son personnel ?
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L’entreprise a-t-elle de très bonnes relations avec les cadres dirigeants ?
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L’entreprise a-t-elle un management aux compétences étendues ?
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Quelles est la qualité de la comptabilité analytique de l’entreprise ?
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Existe t-il d’autres aspects de l’affaire, spécifiques au secteur qui nous intéresse, qui donneront à l’investisseur des indications importantes sur la façon dont se mesure l’entreprise par rapport à la concurrence ?
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L’entreprise a-t-elle une vision à court terme ou à long terme de sa rentabilité ?
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Dans un avenir prévisible, le financement de la croissance de l’entreprise exigera-t-il suffisamment d’appels au marché pour que les nouvelles actions annulent par leur nombre une grande partie des profits que les actionnaires historiques auraient pu tirer de leurs anticipations ?
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Le management parte-t-il librement aux investisseurs sur les opérations engagées par l’entreprise tant que tout se passe bien mais “la boucle-t-il” quand arrivent problèmes et mauvaises surprises ?
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Les dirigeants de l’entreprise sont-ils d’une intégrité absolue ?
Philipe Fisher pratique la technique du “commérage” extraits du livre :
Une voie qui peut paraître logique au premier abord et de trouver quelqu’un qui pourra examiner chaque échelon de l’organigramme social et tiré d’une enquête approfondie sur son personnel de direction, de production, de vente, et de recherche toutes les conclusions utiles lui permettant de déterminer si telle entreprise spécifique a un potentiel de croissance et de développement important.
Or il existe plusieurs problèmes à cette méthode :
- Il serait difficile de trouver quelqu’un avec les compétences nécessaires car ces gens sont souvent déjà employé comme consultant ou dirigeant d’entreprise et grassement payé.
- Il est peu probable que les entreprises permettent à quelqu’un de l’extérieur de collecter ses données qui, si elle tombait dans les mains dans concurrent, représenteraient un danger.
Heureusement, il existe la méthode du commérage
Il est probable que peu d’investisseurs puisse mettre en place cette méthode par manque de temps. Pourtant, l’auteur leur conseille vivement de bien comprendre non seulement ce qu’il faut faire mais également pourquoi.
Ce n’est qu’un si qu’ils seront position de sélectionner le genre de professionnel de l’investissement qui peut leur être le plus utile. Ce n’est également que de cette façon qui pouvons examiner la qualité du travail de leur conseiller.
Quand ils comprendront non seulement ce qui peut être accompli, mais aussi comment cela, il se pourrait bien qu’il se retrouvent en position d’enrichir et de rendre plus fructueux le travail utile qui aura déjà été fait pour eux par leur conseiller en investissements.
Le “téléphone arabe” dans le domaine de l’entreprise est une chose bien remarquable. Il est surprenant combien un état précis des forces et des faiblesses relative à chaque entreprise appartenant à un même secteur d’activité peut être obtenu par un échantillon croisé des opinions représentatives de tous ceux qui à un titre ou à un autre ont quelque chose à voir avec une entreprise donnée.
La majorité des gens surtout s’ils sont assurés que leurs propos ne seront pas rapportés, aiment s’entretenir de leur domaine professionnel et parlerons assez librement de leurs concurrents.
Allez voir 5 entreprises du même secteur industriel, posez à chacune d’elles des questions bien ciblées au sujet des points de force et de faiblesse de leurs 4 concurrents, et vous obtiendrez 9 fois sur 10 une vision étonnamment détaillée et précise sur chacune des 5.
Néanmoins, un concurrent n’est pas nécessairement la meilleure source d’opinion éclairées. Il est surprenant de voir combien d’informations peuvent être entendu de la bouche de fournisseurs et clients sur la nature profonde de leurs partenaires commerciaux.
Les chercheurs des universités, des administrations publiques ou des entreprises concurrente son une autre source perd-il d’information valable. De même que le sont les dirigeants des organisations professionnelles.
Dans le cas des dirigeants d’organisation professionnelles en particulier, mais cela est également vrai dans une moindre mesure des autres sources, je ne saurais souligner assez l’importance que revêtent deux points précis :
- L’investisseur qui enquête doit être capable d’affirmer sans l’ombre d’un doute que ses sources resteront anonymes.
- Il faut qu’il tienne scrupuleusement sa parole.
Il existe encore un autre groupe qui pourrait être d’une immense aide pour l’investisseur prospectif à la recherche de l’entreprise d’exception. Ce groupe pourtant peut faire plus de mal que de bien si l’investisseur ne prend pas soin de vérifier que l’information qui lui a été communiquée et digne de foi.
Ce groupe est composée d’anciens salariés de l’entreprise. Ceux-ci ont une véritable vision venue de l’Intérieur sur les forces et les faiblesses de leur ancien employeur. Fait important, ils parleront en général librement de ce sujet. Mais suffisamment d’entre eux pourraient, à tort ou à raison, penser qu’ils ont été licencié sans raison valable ou qu’ils sont partis à cause de reproches injustifiées, c’est pourquoi il est essentiel de vérifier avec soin pourquoi ces employés ont quittés leur ancienne entreprise.Alors seulement il sera possible de mesurer l’importance du préjudice qu’ils ont peut-être subi et d’en tenir compte dans l’analyse des déclarations de l’ancien employé.
Si l’investisseur recherche assez de sources d’information différentes sur une entreprise, il n’y a aucune raison de penser que tous ces témoignages se recouperont toujours. Nul besoin de cette unanimité.
Dans le cas d’entreprises exceptionnelles, les informations importantes seront suffisamment claires pour que même l’investisseur manquant un peu d’expérience, s’il sait ce qu’il recherche, soit capable de dire quelles sont ces entreprises qui méritent qu’il pousse son enquête plus loin.
L’étape suivante consiste à contacter les dirigeants de l’entreprise pour tenter de combler certains points d’ombre qui existent encore dans la représentation que l’investisseur se fait de la situation étudiée.
P.S. Désolé si vous voyez des fautes, c’est à cause de la diction automatique